Premier
double album du groupe. Ummagumma voudrait dire
« herbe » ou « pâte
à rire » en argot musicos de l’époque…
Certains disent aussi que « ummagumma
» voudrait dire « faire l’amour
» en gaélique. Le premier disque
comprend quatre morceaux énormes en live.
Le deuxième est davantage expérimental.
Sur ce second disque, chacun des quatre floydian-members
a pu s’exprimer à sa manière.
Chacun des titres (souvent divisés en
plusieurs parties) révèle un aperçu
de l’univers particulier de son auteur.
Le premier disque fait l’unanimité,
mais le second provoque des réactions
très diversifiées.
Pour
ma part, je pense que ce deuxième disque
est tout à fait exceptionnel. Il est
normal de ne pas adhérer dès la
première écoute. Ces chansons
souvent parfois cacophoniques ont tendance à
faire peur. Mais à force de l’écouter,
on remarque d’avantage les éléments
qui composent les différents titres,
on arrive à faire abstraction du reste.
Et ainsi de suite. Je pense que chacun de ces
éléments a une signification particulière,
et qu’il faut les assembler pour saisir
l’ampleur de l’album… L’écouter
petit bout par petit bout avant de chercher
une signification en écoutant «
l’ensemble »…
Le recto de la pochette représente une
« régression infinie » (une
image contenue dans une image, contenue dans
une image, contenue dans une image, etc.). Storm
Thorgerson a voulu ainsi symboliser la musique
du Floyd qui est assez complexe, riche, composée
de différentes couches sonores…
Le verso montre tout le matériel du groupe,
une photo pour les fans… La disposition
est une idée de Nick Mason, d’après
les photos des avions de chasse prises avec
leur équipage et toutes les bombes exposées
devant. Personnellement, je préfère
ce type d’avion floydien…
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