A
la suite de la tournée de Animals, mal
vécue par Waters, dans des stades remplis,
un projet naît : The Wall. Cet album est
un voyage introspectif de Waters, une sorte
d'auto-psychanalyse. L'album est plutôt
sombre, mais grandement mené. Un chef
d'oeuvre dont on ne sort pas indemne tellement
l'oeuvre est imposante et forte.
Dans ses textes, Roger Waters
raconte son enfance privée de son père
mort sur le pont de Anzio (Italie) pendant la
Seconde Guerre Mondiale, il évoque son
mal être, la vie de "Rock Star",
ses angoisses, etc... Le résultat est
terriblement sombre. Cela fait parfois peur,
et la musique est la pour appuyer ce sentiment...
David Gilmour apporte sa large
contribution à l'édifice. Il co-écrit
quelque texte avec Waters (Comfortably Numb,
Young Lust, Run Like Hell), et compose des solos
de guitare extraordinaires tels que celui de
Comfortably Numb.
The Wall ressemble à
un Opéra Rock, il intègre ochestre
et chorales à sa musique. Le résultat
est puissant, imposant et fort, peut-être
un peu trop parfois.
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